Vive tension en Haïti.
Des manifestations violentes ponctuées par des scènes de pillage, de blocages de routes, d’attaques contre des institutions publiques ont tendance à se multiplier dans plusieurs communes du pays pour exiger la démission du premier ministre Ariel Henry.
Des manifestants ont gagné les rues de Port-au-Prince pour une deuxième fois de suite. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, pour disperser les manifestants
A l’appel de l’ex premier ministre Claude Joseph, des manifestants ont tenté vainement de se rassembler devant les locaux de la primature, à Musseau.
Cependant, ils ont érigé des barricades sur la chaussée. Paralysant du coup les activités dans ces artères. Pour ces protestataires, le départ du premier ministre Ariel Henry n’est pas négociable.
Simultanément, un mouvement poursuivant ce même objectif a été organisé sur l’autoroute de Delmas.
Des militants politiques ont constitué une bonne partie de cette foule dont certains protestataires ont été remarqués avec des machettes à la main. Les partisans du parti politique pitit Dessalines se sont rassemblés eux aussi sur l’autoroute de Delmas.
A Ouanaminthe dans le Nord-est, le commissariat de cette ville a été attaquée par des individus lourdement armés, une personne a été tuée lors de cette attaque.
À Jérémie, la route nationale numéro 7 a été paralysée par des barricades de pneus enflammées.
Les activités socioéconomiques dont le grand commerce, l’administration publique, l’école, le transport public n’ont pas fonctionné. Trois vehicules privés ont été incendiés
A Saint-Marc des citoyens ont marché dans les rues pour réclamer la démission d’Ariel Henry.
À Hinche, des agents de la Brigade de surveillance des aires protégées (BSAP), accompagnés des membres de la population ont sillonné plusieurs rues de la ville Des scènes de pillage ont été enregistrés. Les rues sont totalement bloquées par des barricades
A Miragoane, plusieurs centaines de citoyens ont défilé dans les rues pour appeler au départ du locataire de la Primature.
Aux Gonaïves, une manifestation antigouvernementale a été également enregistré.