Le RNDDH dénonce le scandale dans l’enquête sur le CNE
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) exprime son désaccord avec la démarche du juge chargé de l’enquête sur le détournement des équipements du CNE. Le coordinateur général de cette organisation, M. Pierre Espérance, condamne le cafouillage et le manque de sérénité dans ce dossier.
Il révèle que le chef du Parquet de la capitale avait rejeté l’ordonnance du juge instructeur concernant l’implication d’autres personnalités. Le commissaire du gouvernement avait refusé de transmettre les convocations aux anciens présidents, Premiers Ministres et ministres. Le chef du Parquet attendait une autre ordonnance lorsque les mandats d’amener ont été émis le 5 janvier 2024. Pour le défenseur des droits humains, il s’agit d’un scandale.
M. Espérance s’interroge sur les motivations du juge instructeur. Il évoque la possibilité de motivations politiques ou économiques, allant même jusqu’à questionner la santé mentale du magistrat. Le RNDDH déplore le scandale entourant cette enquête, qui vise à élucider un cas de corruption documenté par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC).