Le journaliste Jean Marc Jean victime de brutalité policière.
Un agent de l’UDMO a tiré une bonbonne de gaz lacrymogène en plein visage du travailleur de la presse Jean Marc Jean pendant qu’il assurait la couverture d’une manifestation à Port-au-Prince.
Delmas, le 8 février 2024 – Alors que les mouvements de protestation s’intensifient pour contraindre Ariel Henry à démissionner, celui-ci semble prêt à tout et décide de maintenir le pouvoir malgré vents et marées.
Après l’assassinat de cinq agents de la Brigade de sécurité des aires protégées (BSAP) hier dans les hauteurs de Pétion-Ville, un policier affecté à l’UDMO, qui se trouvait à bord d’un pick-up Land Cruiser blanc immatriculé 1-01152, a lancé une bombe lacrymogène à bout portant en plein visage du journaliste de « Télé Actualité » alors qu’il effectuait son travail.
« Je suis fatigué, je veux rentrer chez moi, c’est la présence de ces journalistes qui empêche les manifestants de rentrer chez eux », martèle le policier bourreau, avant de tirer sur JJM, nous confie un confrère présent sur place.
Escorté par ses confrères et consœurs, le journaliste a été transporté en urgence à l’hôpital La Paix à Delmas 33. Dysfonctionnel, le travailleur de Télé Actualité a été transféré à Bernard Mevs, qui est également en grève.
Pour l’heure, Jean Marc reçoit les soins nécessaires à son cas dans un autre hôpital de la capitale.
C’est un énième journaliste qui est victime dans un mouvement de protestation. Notons que le journaliste Romelson VILCIN a été tué le 30 octobre 2022 par les forces de l’ordre au commissariat de Delmas 33.
Pierre Daniel Lamartinière.