Démission d’Ariel Henry : le Réveil national pour la souveraineté d’Haïti prend position
Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a évoqué la possibilité de sa démission dans la soirée du lundi 11 mars 2024. Le Réveil national pour la souveraineté d’Haïti, qui considère que c’est un bon pas pour l’avenir du pays, salue la détermination du peuple haïtien qui a contraint Ariel Henry à démissionner de son poste.
Port-au-Prince, le 12 mars 2024 – Pluie de réactions suite à l’évocation de la démission d’Ariel Henry. En effet, le Réveil national pour la souveraineté d’Haïti se félicite de l’engagement des partis et organisations politiques ayant lancé l’appel du DDN (deyò deyò nèt) contre le chef de la Primature, bloqué à Porto Rico depuis le 5 mars dernier.
Dans un communiqué publié ce mardi 12 mars 2024, la structure politique a salué tous les acteurs ayant exprimé leur volonté de se solidariser et de lutter de concert avec le Réveil national pour le changement de la République d’Haïti.
Dans ce communiqué signé par Jeantel Joseph, Abel Loreston, entre autres, le Réveil national prône l’unité parmi les protagonistes. La plateforme politique souligne la nécessité d’intensifier la mobilisation populaire avec toutes les forces vives du pays pour mettre en place un conseil présidentiel composé de trois membres, incluant l’ancien chef rebelle de 2004, Guy Philippe, le juge Durin Junior Duret et le Dr Françoise Saint-Vil Villier au Palais national.
En outre, ce regroupement politique critique ouvertement la proposition de la Caricom de collaborer avec ceux ayant contribué à l’effondrement de l’État haïtien pour former un conseil présidentiel de sept membres.
Il convient de noter que la possibilité d’Ariel Henry de démissionner de ses fonctions fait suite à une réunion tenue en Jamaïque hier, lundi 11 mars, entre la Caricom, le secrétaire d’État américain Antony Blinken et les protagonistes haïtiens.
Erold Théodore