Des partis politiques prennent leur distance suite au scandale d’alliance avec la coalition criminelle «Viv Ansanm»
Un groupe dit majoritaire de l’Accord du 21 décembre, exclut toute possibilité d’alliance ou d’association entre des acteurs politiques et des groupes armés. l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), a pour sa part rejeté toute initiative des partis politiques avec les gangs, dans l’objectif de s’emparer de ce qui reste du pouvoir d’État. «L’alliance avec la coalition des gangs Viv Ansanm constitue un acte politique honteux et une atteinte à la dignité et à l’honneur des populations victimes des exactions de ladite coalition», a précisé Marc Donald Jean, le coordonnateur ai, du parti, dans une note.
“Le secteur 21 décembre dans sa grande majorité dénonce avec la plus grande fermeté, la démarche cynique d’un groupe d’acteurs auprès de la CARICOM. Vouloir s’associer sans commune mesure à des gangs armés pour la prise du pouvoir ,s’apparente à un crime de lèse partie. En conséquence, par décision des composantes majoritaires du consensus 21 décembre, les personnalités signataires à la lettre transmise à la CARICOM ne sont plus habilitées à prendre la parole au nom du secteur” ont fait savoir des membres signataires de cette note dont Abel Descollines, de la Concertation politique pour un Compromis Historique, Vickerson Garnier, membre pionnier de l’accord du 21 décembre, Kenol Mathieu du parti politique Veye Yo, qui indiquent aussi que ces personnalités ne sont plus autorisées à leur représenter tant qu’en Haïti ainsi qu’à l’extérieur du pays.
De plus, le secteur du 21 décembre s’interroge quant au mode de fonctionnement de cette transition, notamment avec les Conseillers présidentiels qui prennent du temps pour intervenir sur des sujets importants liés à la sécurité, à l’organisation de l’Etat et au renforcement de l’administration publique. “Le 03 avril 2024, un accord dénommée: “accord politique pour une transition pacifique et ordonnée” a été conclu entre 9 parties prenantes clés haïtiennes sous les auspices de la CARICOM. Selon le vœu de cet accord historique et inclusif, la gouvernance de la politique actuelle devrait être conduite par trois socles fondamentaux: Le conseil présidentiel de Transition (CPT), le Gouvernement et l’Organe de contrôle de l’Action Gouvernementale (OCAG), assistée par l’assemblée des secteurs se rappelle les membres de l’Accord.
Par conséquent, la proposition des secteurs auprès de la CARICOM a une fois de plus créé un autre scandale qui prouve une certaine complicité des partis politiques avec les groupes armés qui occupent des espaces électoraux dans le pays. Une partie du document, examiné à la rédaction du Quotidien Le National, révèle clairement le nom de la Coalition «Viv Ansanm» comme acteurs qui a favorisé le choix d’un juge à la cour de Cassation pour redresser la transition. Cette proposition a déjà causé de graves anomalies au niveau de la classe politique. le Parti, les Engagés pour le Développement (EDE) est sur la sellette, l’OPL quitte le collectif du 30 janvier et les signataires de l’Accord du 21 décembre ont encore démontré leur desunion.