Une manifestation pacifique bloquée dans l’oeuf , les gangs en toute liberté

À l’appel de la Brigade d’auto-défense de Canapé-Vert, une manifestation pacifique contre le gouvernement a été étonnement interrompue en raison de menaces pesant sur les participants selon le leader de la brigade .
Des centaines de citoyens s’étaient rassemblés à Canapé-Vert, prêts à se rendre à la résidence officielle du Premier ministre Alix Didier Fils Aimé et au siège du Conseil Présidentiel de Travail (CPT) pour exiger des mesures fermes contre l’insécurité grandissante.
Coup de théâtre, un imposant dispositif policier a été déployé à la sortie du quartier, empêchant les manifestants de poursuivre leur marche vers leur destination prévue.
Cette répression psychologique soulève des interrogations sur l’attitude de la police, qui se montre sévère et rigoureuse face aux manifestants, alors que des gangs armés, tels que ceux responsables de l’attaque du commissariat de Mirebalais, opèrent en toute impunité.
Face à cette situation, des questions légitimes émergent : les autorités sont-elles complices des gangs ou sont-elles tout simplement incapables de les neutraliser ?