A Paris, les conséquences majeures de la nomination ministérielle de Rachida Dati sur la vie politique
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Quand Rachida Dati est nommée ministre de la culture, jeudi 11 janvier vers 19 h 30, Anne Hidalgo vient d’achever d’adresser ses vœux aux agents des services publics parisiens de santé et de sécurité, dans le grand salon de l’Hôtel de ville. Passé un moment d’incrédulité, elle appelle Rémi Féraud, sénateur et président du groupe socialiste de Paris, pour essayer d’analyser la situation, ce qui n’est pas simple.
Tous deux s’interrogent, d’abord, sur l’étendue du risque pris par l’exécutif de nommer Rachida Dati, mise en examen pour corruption. Ils sont d’accord : la possibilité existe d’une « nomination boomerang » qui peut leur revenir, pourquoi pas, en pleine figure. Ils réfléchissent encore et conviennent que le soi-disant bon coup du président de la République est finalement une erreur politique. « Si Emmanuel Macron pense que c’est derrière Rachida Dati qu’il peut additionner les voix Les Républicains [LR] et Renaissance, il se trompe, rapporte M. Féraud au Monde. Elle est la pire candidate pour l’électorat macroniste progressiste. »