Ariel et ses cibles veulent faire durer le plaisir : tentative désespérée de maintenir le pouvoir
Dans une saga politique haïtienne déjà tumultueuse, le suspense persiste alors que le gouvernement démissionnaire d’Ariel Henry semble déterminé à retarder l’inévitable. Alors que les appels à la mise en place d’un Conseil Présidentiel se multiplient, les alliés du Premier ministre sortant tentent de saboter ces efforts dans une dernière tentative de conserver le contrôle.
Les derniers développements ont révélé une opposition farouche à l’idée d’un Conseil Présidentiel, avec des figures politiques clés exprimant leur réticence à voir cette institution se concrétiser. Dans une lettre adressée à la CARICOM, des personnalités telles qu’André Michel, Edmonde Supplice Beauzile et Marjory Michel ont vigoureusement rejeté l’idée du Conseil Présidentiel, plaidant plutôt pour la désignation du président de la Cour de Cassation pour conduire la transition. Cela soulève des questions sur les motivations derrière ce soudain changement de cap, alors que ces mêmes figures ont soutenu la gouvernance d’Ariel Henry pendant plus de 32 mois et ont rejeté à maintes reprises l’idée d’une intervention de la Cour de Cassation dans le processus de transition.
Pendant ce temps, des sources crédibles rapportent que le gouvernement démissionnaire d’Ariel Henry fait tout son possible pour torpiller la mise en place du Conseil Présidentiel. Des manœuvres dilatoires sont envisagées, avec une possible tentative de boycottage du Conseil des Ministres prévu pour discuter de la nomination du Conseil Présidentiel. Cette obstination à contrecarrer le processus de transition suggère une volonté désespérée de maintenir le pouvoir à tout prix.
Cependant, ces efforts pourraient se révéler vains alors que la pression nationale et internationale en faveur d’une transition pacifique et démocratique continue de croître. La CARICOM, par exemple, a exprimé son soutien à la mise en place d’un Conseil Présidentiel, soulignant l’importance de ce mécanisme pour garantir la stabilité politique et la tenue d’élections crédibles.
Alors que le pays se trouve à un tournant critique de son histoire politique, il est impératif que tous les acteurs politiques fassent preuve de responsabilité et de respect pour le processus démocratique. Les manœuvres visant à entraver la transition ne font que prolonger l’instabilité et la crise politique qui affligent déjà la nation.