Des familles éparpillées, perplexes, et à bout de souffle
Ces cas sont légions recensés dans la capitale, qui n’est pas non plus exempte de l’insécurité. Une mère de famille vit à Nazon. Ses deux enfants vivent loin d’elle, reste au chevet de son mari, un homme à mobilité réduite. Avant de se déplacer, elle avait un petit commerce qui lui permettait de satisfaire certains besoins journaliers.
Les conséquences de ces séparations
Ces séparations pour le moins imprévisibles ont des graves conséquences non seulement sur les parents mais surtout sur les enfants incapables d’absorber des chocs vu leur âge. Des étudiants finissants en Psychologie et en Travail Sociale et Sociologie de la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) de l’Université d’État d’Haiti (UEH) sont intervenus à ce sujet. Ils ont évoqué plusieurs raisons que les séparations inattendues peuvent engendrer.
La délinquance juvénile.
Josué Guyvens Alexandre, étudiant en sociologie à la FASCH a noté que la famille est la première institution de socialisation. Les parents transmettent les mœurs, les coutumes et les traditions aux enfants. Le rôle de chaque individu qui compose la famille est crucial, de ce fait, l’absence de l’un ou de l’autre peut provoquer ce qu’il appelle un « déséquilibre familiale » toutefois, dans le meilleur des cas, un enfant issu d’une famille monoparentale, peut avoir une bonne conduite et se prendre en charge.