Pas d’amnistie pour les gangs armés, ils doivent être arrêtés ou tués
La recrudescence des actes de violence orchestrés par les bandits armés entraîne un sentiment d’indignation chez de nombreux Haïtiens. En quête de solutions, certains fuient le pays, d’autres demandent à l’État de fournir aux policiers les moyens nécessaires pour combattre les gangs armés. Face aux différentes propositions pour sortir le pays de l’impasse, l’ancien secrétaire général des ministres sous la présidence de Jovenel Moïse, Rénald Luberice, affirme que les bandits armés doivent être tués ou arrêtés.
Port-au-Prince, le 24 mars 2024. Rénald Luberice prend position sur la crise sécuritaire qui ronge le pays. En effet, dans sa lettre intitulée « Le calvaire des Haïtiens ne vous dit rien », l’ex-secrétaire général des ministres exprime son ras-le-bol, c’en est trop.
Le politicien reconnaît que les conditions de vie des hommes armés nés dans des quartiers défavorisés peuvent être à l’origine de leur comportement criminel. Cependant, il déclare que les gangsters ne peuvent pas être excusés des crimes qu’ils ont commis. Il faut les punir, exigeant le même sort pour ceux qui les ont armés et approvisionnés en munitions.
Les Haïtiens doivent être impitoyables envers les assaillants. Pardonner ou atténuer les peines de ceux qui ont tué des milliers d’Haïtiens et contraint des milliers d’autres à abandonner leurs maisons serait se montrer insensible aux souffrances de la population. Ces derniers temps, les cas d’assassinats, d’incendies et d’enlèvements ne cessent de se répéter dans la capitale haïtienne.
À chaque coin de rue, des gangs armés sèment la terreur. Aux ordres de leurs chefs, ils tuent, kidnappent, volent, violent. Izo, Barbecue, Lanmò Sanjou, Vitelòm, entre autres, sont des bourreaux à la gravité de leurs actes. Ces terroristes doivent être tués ou emprisonnés.
L’homme de Belladère est convaincu que les groupes criminels d’Haïti travaillent au profit de monstres vivant à l’étranger. Par conséquent, il est nécessaire d’éradiquer tous ceux et celles qui ont contribué à la destruction du pays, conclut la lettre.
Erold Théodore