Le MENFP annonce un plan de gestion pour la reprise des activités scolaires
Les activités scolaires étant paralysées dans la région métropolitaine, le Ministère de l’Éducation Nationale n’entend pas abandonner les enfants privés d’éducation et annonce un plan de gestion du Centre Permanent des Évaluations (CPE).
Pendant que l’école continue à fonctionner dans les villes de province, dans la capitale haïtienne, les localités environnantes ainsi que dans certains quartiers dans le Bas-Artibonite, toutes activités scolaires sont à l’arrêt. Une situation alarmante qui fragilise davantage un système éducatif qui peine à garantir une éducation de qualité pour tous alors que les apprenants perdent constamment et considérablement des heures d’apprentissage.
Pour remédier à la situation, le MENFP, à travers le Centre Permanent des Évaluations (CPE), a annoncé, mercredi 10 avril 2024, un plan de gestion non seulement pour faciliter la reprise des activités scolaires dans les zones affectées par les violences mais aussi pour permettre aux enfants qui vont subir les épreuves officielles de ne pas les manquer.
“En attendant que les activités scolaires reprennent, le CPE a la responsabilité de proposer, coordonner et organiser les évaluations sur toute l’étendue du territoire comme le précise les articles 1, 4 et 13 de l’arrêt ministériel qui avait créé cette entité” a fait savoir le Ministère soutenant ainsi qu’aucun candidat aux prochains examens officiels ne sera mis à l’écart.
Parallèlement, le MENFP a assuré que des cours d’apprentissage seront organisés au profit des candidats aux prochaines épreuves officielles comme c’était le cas l’année dernière. Ce qui permettra aux bénéficiaires de réussir les examens.
Alors que la situation sécuritaire se dégénère dans l’aire métropolitaine mais aussi dans certaines autres villes de province, les activités scolaires dans ces zones affectées par les violences sont complètement paralysées. Depuis fin février 2024, plusieurs établissements scolaires dans divers endroits de la capitale haïtienne et les localités environnantes gardent leurs portes fermées et ne semblent pas prêtes à fonctionner car aucune mesure n’est encore prise pour freiner les violences perpétrées par les bandes criminelles.