Haiti est dans un combat que nous devons gagner pour l’honneur de la nation !
Pour mettre fin à la crise qui est en train d’anéantir Haïti à petit feu depuis quelques temps, il nous faut rassembler des prérequis. D’abord, c’est une affaire d’hommes et de femmes, patriotes, intègres qui sont compétents et prêts à s’attaquer à une tache qui parait presque impossible à réaliser. Mais, chacun de nous et nous tous devons prendre en considération que si la situation n’est pas gérée minutieusement, notre chère Haïti peut glisser dans un abime pour ne plus revenir.
A ceux qui répètent qu’une nation ne meurt jamais, ils se trompent. Car, à la vérité, consulter la Bible, de glorieux empires ont disparu de la surface de la terre sans laisser de trace. Le prix à payer est énorme pour empêcher que Haïti, ce si beau pays avec un peuple si fier, sorte sur le bord du précipice, avant qu’il plonge à tout jamais dans l’abime de l’histoire. Cet exercice patriotique que nous devons faire va exiger un effort sans arrêt sur au moins une période de 20 à 25 années, de chacun de nous, et de nous tous, où même ceux qui sont de vulgaires corrompus aujourd’hui doivent s’engager à devenir des gens vertueux, ou bien meilleur que ceux qu’ils sont aujourd’hui, sans considération de leur âge de leur sexe, et de leur nuance de couleur, au nom de la patrie commune, HAITI ! Comme disait Winston Churchill, « chacun doit faire de son mieux ».
La gouvernance fonctionnant sur le principe d’un conseil exécutif de 9 membres et d’un chef de gouvernement choisi par le Conseil Présidentiel ne sera pas unique à Haïti. Plusieurs structures dans le système international sont basées sur un principe similaire avec de grand succès. Le plus connu à suivre ce modèle est le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont Haïti est un membre fondateur. C’est ce Conseil qui rassemble des pays avec des systèmes politiques très différents et qui sont détenteurs de large arsenal d’arme atomique, et qui nous protège depuis plus de 70 ans de la guerre qui pourrait éradiquer la race humaine. Donc, c’est un système de gouvernance très avancé, que malheureusement nous comptons adopter que pour seulement deux années au plus. En plus, les règlements intérieurs établiront, très certainement, le mode de fonctionnement du Conseil. En plus, pas besoin de mentionner que si les membres de ce Conseil sont de vrais patriotes, qui sont déterminés à mettre fin à la crise que traverse le pays, tout ira pour le mieux.
Il faut mettre une fin à la grande souffrance du peuple haïtien. Voici la principale motivation pour être dans ce Conseil de Gouvernement .Présidentiel.
Dans l’état où Haïti se trouve, il existe une forte crise de confiance. Le peuple haïtien doit reprendre confiance dans ses élites et dans la capacité du pays à aller de l’avant. C’est très important. L’argent et les bénéfices personnels ne doivent pas être les premières motivations de nos choix. Ceux qui décident de s’engager le font pour une cause noble. Et ils doivent le faire pour l’honneur. « Pour honneur gratuitement! ».
En fait, Haïti n’est pas arrivé là par hasard. Nous Haïtiens, nous sommes les premiers responsables de nos problèmes, donc nous devons nous mobiliser pour les résoudre. La diaspora haïtienne apportera, très certainement, sa contribution. Nous pouvons le faire.
Le Conseil aura à travailler avec le Premier Ministre qu’il aura choisi pour améliorer la façon dont nous gouvernons Haïti, et afin de redresser l’état du pays assez rapidement. Car, nous faisons face à un amalgame de crise :
En fait, nous avons :
1- Une crise de gouvernance dans tous les secteurs
2- Une crise sécuritaire dans tous les domaines
3- Une crise de la justice
4- Une crise humanitaire
5- Une crise alimentaire et de famine
6- Une crise d’emplois surtout pour les jeunes
7- Une crise d’éducation a tous les niveaux
8- Une crise sanitaire : nos villes sont de vraies poubelles à ciel ouvert
9- Une crise politique, une démocratie sans élus.
10- Etc, Etc. Etc.
Il nous faut relancer l’économie du pays en mettant l’accent sur de grands projets capable de créer du travail (modernisation de 40 villes dans les 5 grandes régions du pays) ; encadrer les petites et moyennes entreprises et les financées ; mettre l’accent sur les infrastructures, l’agriculture, l’élevage, la pèche, l’artisanat, la reforestation, les industries d’exportation et le tourisme, entre autres ; former 250,000 jeunes des deux sexes dans le domaine technologique, améliorer le capital humain.
Il faut réhabiliter les mineurs impliqués dans les gangs en leur donnant un métier, établir les leçons de civisme obligatoire dans toutes les écoles, relancer aussi les activités sportives ; enseigner la musique, l’art en général, et encourager les activités récréatives saines dans tout le pays.
La transition a l’obligation d’organiser une conférence nationale avec les différents secteurs du pays afin de discuter d’un plan de développement accéléré et de la modernisation du pays sur une période de 20 à 25 années ; et aussi réaliser des réformes constitutionnelles et institutionnelles susceptibles de faire avancer le pays. Nous aurons besoin au moins 40 milliards dollars pour ce projet. Ne perdons pas de temps, c’est possible. Haïtiens, votre pays a besoin de nous !
Ce combat avait été livré la première fois par les preux de 1804. Ils étaient lors des hommes noirs venus de 21 nations d’Afrique ; de l’Allemagne, de la Pologne et même des français, avaient choisi de défier dans nos rangs, l’ordre colonial, l’ordre esclavagiste et l’ordre racial au nom de l’humanité. Cest au nom de ce même principe que nous avons signé pour fonder les Nations Unies, mais, certainement pas pour ce que nous sommes en train de devenir aujourd’hui !
OUI, NOTRE AYITI CHERIE DOIT VIVRE POUR UN DEMAIN MEILLEUR, POUR NOUS TOUS, SANS EXCEPTION.
QUE DIEU BENISSE HAITI !