« Le chef de la révolution est dans la ville, Ariel doit partir », annonce Jeantel Joseph sur radio Mega
Mardi 6 février 2024 ((rezonodwes.com))–« N’ayez pas peur d’Ariel Henry, c’est un esclave de maison. C’est fini « , a déclaré Jeantel Joseph, ancien directeur de l’agence gouvernementale en charge du BSAP.
Intervenant mardi matin à l’émission « Booster » de Radio Mega, Jeantel Joseph a annoncé la présence de Guy Philippe à Port-au-Prince, sans donner plus de détails. « Le leader de la révolution est en ville « , a-t-il révélé, invitant tout le pays à dire non à la politique d’Ariel Henry.
« Ariel n’a aucun contrôle sur le pays. Du nord au sud, il a perdu le contrôle du pays. Tout ce qu’il peut faire, c’est parcourir la route qui mène de sa maison au bureau du Premier ministre. Nous sommes du côté du peuple, tout comme lui, nous n’en pouvons plus. Le 7 février sera un grand jour de libération, la diaspora devra rentrer chez elle. Ariel prale « li pa anyen anko ».
Ariel Henry atterrira directement dans la poubelle de l’histoire, a anticipé M. Joseph. Joseph « licencié arbitrairement par Ariel Henry pour tenter de reprendre le contrôle de la BSAP ».
« La population a soif de libération » et veut se libérer du seul plan du gouvernement Tet Kale 3 : « Leur seul plan est d’assassiner les gens et de les faire fuir », a-t-il averti.
« Le 7 février est l’affaire d’Ariel, avec sa publication dans Le Moniteur. Même un CEP n’a pas pu être mis en place. Ariel Henry est inconscient et n’a pas pu trouver de leadership ».
« Pep Aysyen vann ou men li pa ba’w papye ». Selon Jeantel Joseph, très proche de Guy Philippe qui a fait de la prison aux Etats-Unis pour blanchiment d’argent provenant du trafic de drogue, « nous continuons à encourager la population » et conseille au Premier ministre de facto « de partir maintenant pendant qu’il est encore temps ».
« Il vaut mieux démissionner, les écoles sont fermées, les affaires sont au ralenti, partez avant le 7 février », conseille Joseph à Henry, tous deux issus, comme André Michel, du mouvement Tet Kale qui a dilapidé les milliards de Petro Caribe.