Le premier ministre du gouvernement fantoche et corrompu de la Caraibe, Ariel Henry, « démissionne sur fond de crise »

Cette décision a été prise après que les ambassades et les représentations en Haïti ont évacué leur personnel.
Le Premier ministre haïtien – chef d’un gouvernement fantoche – Ariel Henry a accepté lundi de démissionner de son poste, a annoncé le président en exercice de la Communauté des Caraïbes (Caricom) lors d’une conférence de presse organisée à l’issue d’une réunion en Jamaïque sur le pays, en proie à la violence des gangs et à une crise de gouvernance.
Nous prenons acte de la démission du Premier ministre Ariel Henry », a déclaré Mohamed Irfaan Ali, président de la Guyane et de la Caricom, annonçant « un accord de gouvernance transitoire qui ouvre la voie à une transition pacifique du pouvoir ».
L’accord pour l’avenir d’Haïti prévoit « la création d’un Conseil présidentiel de transition, composé de sept membres votants et de deux observateurs non votants », a précisé le président guyanais.
Ce conseil exercera les pouvoirs présidentiels pendant la transition, en fonctionnant à la majorité des voix.
Seront exclus de ce groupe toute personne inculpée ou condamnée dans une juridiction quelconque, toute personne soumise à une sanction des Nations unies ou ayant l’intention de se présenter aux prochaines élections en Haïti, et toute personne s’opposant à la résolution 2699 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui approuve le déploiement de forces de plusieurs pays pour aider la police haïtienne.
M. Henry, qui devait quitter ses fonctions en février, est largement remis en question dans son pays, où des gangs et une partie de la population ont exigé sa démission