New York Times | L’affaire de l’assassinat de Jovenel Moise donne lieu à un nom inattendu : celui de l’ex-première dame
Un procureur haïtien a déposé une plainte pénale désignant plusieurs personnes comme des conspirateurs potentiels dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, y compris son épouse, Martine Moise.
Un procureur haïtien a recommandé l’inculpation de 70 personnes pour l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021. Parmi les anciens soldats colombiens et les fonctionnaires du gouvernement haïtien accusés dans cette affaire, il y a un nom inattendu : l’ancienne première dame Martine Moïse, qui a été gravement blessée dans l’attentat.
Une copie de la plainte pénale déposée par un procureur et soumise à un tribunal haïtien, obtenue par le New York Times, ne l’accuse pas d’avoir planifié l’assassinat et n’offre aucune preuve directe de son implication.
En revanche, elle indique qu’elle et d’autres complices ont fait des déclarations qui ont été contredites par d’autres témoins, ce qui suggère qu’ils étaient complices de l’attaque, et note que l’un des principaux suspects en garde à vue en Haïti a affirmé que Mme Moïse voulait s’emparer de la présidence.
La plainte ne donne pas plus de détails sur les déclarations de Mme Moïse.
Son avocat a nié ces accusations.