Plusieurs écoles ferment leurs portes pour au moins une semaine
Le pays est en ébullition. Dans plusieurs zones, la population a décidé ce lundi 5 février de descendre dans les rues pour exiger la démission du Premier ministre Ariel Henry. Face aux messages de violence véhiculés sur les réseaux sociaux et à l’agitation dans les établissements scolaires, ces derniers ont décidé de rester fermés pendant une semaine à partir de ce lundi.
Le pays est en effervescence, avec de multiples mouvements de protestation. La population est mobilisée dans presque toutes les régions du pays. Les activités académiques ne se dérouleront pas cette semaine.
Les portes de l’institution Saint Louis de Gonzague, du collège Canado-Haïtien, de l’école Saint Joseph, du collège Marie-Anne, ainsi que d’autres institutions, ont été fermées. Les responsables de ces établissements ont adressé une correspondance aux parents pour les informer que les institutions resteront fermées.
Environ une semaine auparavant, l’institution Sainte Rose de Lima, communément appelée Mère Lalue, a été contrainte de fermer ses portes en raison d’une balle perdue qui a touché la fenêtre d’une salle de classe en plein cours.
Les écoles déplorent le climat de peur et de terreur qui règne dans le pays et qui entrave le déroulement des activités académiques.
Ces mesures ont donc été prises dans le but de protéger les élèves et d’éviter de les exposer à d’éventuels dangers.
Et comme cela était redouté par beaucoup, Haïti connaît un lundi noir en ce 5 février. Les activités sont au ralenti. Le transport en commun est très timide. Des barricades sont entreposées sur les chaussées et des manifestations se déroulent à plusieurs niveaux pour exiger la démission du neurochirurgien à la tête du pays.