Rosemila Sainvil Petit Frère rejette les accusations de Pierre Espérance
L’ancienne mairesse de la commune de l’Arcahaie, Rosemila Sainvil Petit Frère militante politique et défenseure des droits des femmes et des filles, sort de son mutisme pour répondre aux récentes accusations de Pierre Espérance, responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Dans une déclaration publique, virale sur les réseaux sociaux, Mme Petit Frère a fermement dénoncé les propos qu’elle qualifie de “diffamatoires” et de “mensongers,” émis le 24 décembre dans plusieurs médias en ligne et traditionnels.
Selon Mme Sainvil Petit Frère, Pierre Espérance l’a accusée d’avoir garanti au ministre de la Santé publique, Duckenson Bléma Lorthé, qu’il pouvait rouvrir l’Hôpital Général sans crainte, quelques heures seulement avant une attaque tragique ayant coûté la vie à un policier, deux journalistes et fait plusieurs autres blessés.
Dans cette vidéo, Mme Rosemila Sainvil Petit Frère a exprimé sa solidarité avec les familles des victimes tout en rejetant catégoriquement les accusations portées contre elle. Elle a demandé des preuves concrètes pour étayer ces propos. “Dans un délai de moins de trois heures après le drame, l’enquête aurait-elle déjà livré ses conclusions ? Quand cette enquête a-t-elle été réalisée ? Où sont les preuves ?”, s’est-elle interrogée. Mme Rosemila Petit-Frère rejette cette forme d’enquête expéditive dont seul Pierre Espérance a la formule magique.
L’ancienne mairesse a également rappelé que le ministre de la Santé publique, bien qu’ayant de nombreux amis en politique, avait choisi de maintenir une distance avec les acteurs politiques après sa prise de fonction, afin d’agir en toute impartialité. Selon Mme Sainvil Petit Frère, la décision de rouvrir l’Hôpital Général avait été annoncée publiquement par le ministre lui-même le 3 décembre, bien avant les événements tragiques.