SOS Journalistes condamne les agressions contre des travailleurs de la presse
SOS Journalistes condamne de la manière la plus énergique les agressions dont sont victimes plusieurs journalistes. Ces attaques ont eu lieu lors des manifestations des 7 et 8 février à Port-au-Prince et dans des villes de province.
Port-au-Prince, le 15 février 2024. SOS Journalistes réclame des sanctions contre les policiers ayant brutalisé des journalistes lors de ces manifestations.
Dans une note publique, l’association évoque plusieurs cas enregistrés à Port-au-Prince et dans des villes de province.
En effet, le jeudi 8 février dernier, un policier a lancé une bonbonne de gaz lacrymogènes sur des manifestants anti-gouvernementaux.
La bouteille a touché le journaliste Jean Marc Jean et l’a grièvement blessé à l’oeil gauche. Ces incidents sont survenus à Delmas.
Des policiers ont aussi agressé des journalistes dans des villes de province. Ils ont saisi, et dans certains cas, brisé leurs matériels de travail.
SOS Journalistes dénonce des actes d’intimidation répétés contre des membres de la presse.
Elle note qu’un policier a donné un coup de pied au matériel d’un journaliste après l’avoir fait tomber volontairement. Il s’agit, soutient SOS Journalistes, d’un acte de violence injustifié.
« SOS Journalistes saisit également l’occasion pour déplorer au moins une agression physique et honteuse comimise par un journaliste photographe d’un média contre un policier en uniforme faisant également son travail pendant les récents évènements violents. Pareil comportement est carrément inacceptable et indigne d’un journaliste ». lit-on dans cette note .
L’association demande au haut commandement de la police de prendre des dispositions immédiates pour identifier et punir les coupables.